Le nom Apollonia provient du culte du dieu Apollon dans les temps anciens et le nom Stavri provient du carrefour (en grec : stavrodromi) qu’il y a à la région (qui mène à Artemonas, vers le nord, à Kato Petali et à Kastro vers l’est, à Kamares vers l’ouest, à Platis Gialos et à Faros vers le sud etc.).
À Apollonia, qui est un des villages traditionnels centraux de l’île, vous trouverez des banques, la poste, la Mairie, des pharmacies mais aussi des restaurants des chambres à louer, des appartements et des hôtels.
Devant la poste il y a la station de taxis et l’arrêt du bus pour aller à Kamares alors que devant le bâtiment de la Fondation de Prokos (qui abrite de temps en temps des événements culturels et des expositions d’art) vous trouverez les arrêts des bus pour toutes les autres villages et plages de l’île. Sur la ruelle pittoresque centrale d’Apollonia, qui mène à Katavati (connue aussi comme « sténo » (=ruelle) vous trouverez des églises anciennes intéressantes des magasins et des boîtes de nuit. En été, le soir, le « sténo » est plein de vie.
Sur la place centrale d’Apollonia (la place des Héros) il y a le Musée Folklorique de Sifnos de la Ligue des Sifniotes qui abrite des articles que les Sifniotes associées à la vie quotidienne et aux occupations du passé des Sifniotes, des costumes traditionnels, des céramiques de Sifnos et des éditions anciennes.
Sur la place de Rampagas (sur la ruelle centrale), il y a le buste de l’éditeur Sifniote, journaliste combatif et poète satirique Cléanthe Triantafillos qui a été né a Sifnos en 1850 et qui a publié à Athènes le magazine libéral, politique et satirique « Rampagas », qui était l’avant-courrier de la Nouvelle Ecole Athénienne. Cléanthe Triantafillos était connu sous le pseudonyme « Rampagas ». Le magazine a provoqué des réactions et a mené Cléanthe Triantafillos à la prison deux fois. Après l’attentat contre sa vie et en souffrant d’un trouble psychique pendant les deux derniers ans de sa vie, Cléanthe Triantafillos s’est suicidé en 1889.
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